N° 226, luglio 2016 (Catturare)
Un oggetto si sposta senza produrre strascichi, si ferma a bordo immagine e poi riparte senza quasi farsi notare sulla distesa di erba – un fenomeno di cattura rapida. Una forma rossa mima una forma marrone oppure una forma rossa fa eco a un’altra forma rossa – lo sguardo scala. N° 308-310: Linee a zigzag, fratture permanenti su sfondo pulito, iterazione di, ripetizione del pressoché identico, giusto qualche variazione di luce sul bordo delle cose – si tratta di vedere. Una forma grigia se ne sta su una verticale grigia – si stabilisce un contrappunto. N° 311: I rami degli alberi si fanno sfocati, si tratta di elementi cupi con un alone che contamina il resto del paesaggio, di superfici bagnate che impregnano il blu del cielo e la massa della scorza si fa materia più che forma, crosta, purulenza, suggestione altra. Una forma è percepibile solo a frammenti – è un decentramento. N° 348: Una scheggia rossa deve lottare contro la rigida alternanza di azzurro, marrone, azzurro, marrone – eppure questo è un fatto di discrezione. Una forma rossa viene a sistemarsi in cima a una verticale – tutt’attorno circolano linee oblique. N° 422: Una spirale cui si aggrappa-dondola una forma tutta schiacciata sull’orizzonte curvo – la precisione sta nel dettaglio. Un tronco verticale, uno strumento sulla diagonale, un tronco sulla diagonale, uno strumento sulla diagonale. N° 433: Posso osservare il percorso per tappe, semplice slittamento progressivo, immagine per immagine, di una circolarità, ovale o a mandorla colorata leggermente e ingrossamento delle striature ingrandite. Una serie ritmica contro il disordine del mondo – e una tonalità leggera tra. N° 435-436: Dipende tutto dal punto in cui la focalizzazione si realizza, in mezzo al viavai tra il primo e l’ultimo piano, si mette in atto brutale, indica quello che c’è da vedere nelle due operazioni, puntando oppure guardando con vaghezza. Si tratta dei colori delle cose.
(Traduzione di Michele Zaffarano)
N° 226, juillet 2016 (Saisir)
N° 296 : Un objet se déplace sans produire de traînée, s’arrête sur le bord de l’image puis repart presque indistinct sur l’étendue herbeuse – un phénomène de saisie rapide. Une forme rouge mime une forme brune ou une forme rouge fait écho à une autre forme rouge – le regard se décale. N° 308-310 : Lignes en zigzag, cassures permanentes sur fond pur, itération de, répétition du presque identique avec juste variation de la lumière sur le bord des choses – il s’agit de voir. Une forme grise se tient sur une verticale grise – un contrepoint s’établit. N° 311 : Les branches d’arbres deviennent floues, sont éléments sombres avec halo contaminant le reste du paysage, surfaces mouillées imbibant le bleu du ciel et la masse de l’écorce devient matière plus que forme, croûte, purulence, suggestion autre. Une forme n’est perceptible que par fragments – est un décentrement. N° 348 : Un éclat rouge doit lutter contre l’alternance stricte azur, brun, azur, brun – pourtant là est une affaire de discrétion. Une forme rouge s’établit en haut d’une verticale – obliques circulent tout autour. N° 422 : Une spirale à laquelle une forme s’accroche-bascule tout contre l’horizon incurvé – la précision est dans le détail. Un tronc vertical, un outil dans la diagonale, un tronc dans la diagonale, un outil dans la diagonale – bascule successivement. N° 433 : Je peux observer le parcours par étapes, glissement progressif, image par image, juste d’une circularité, ovale ou mandorle légèrement teintée et grossissement des stries magnifiées. Une série rythmique contre le désordre du monde – et légère tonalité entre. N° 435-436 : Tout dépend de l’endroit où se fait la focalisation, dans le va-et-vient du premier au dernier plan, s’opère brutale, désigne ce qui est à voir dans les deux opérations, soit en visant, soit en regardant vague. Il est question de la couleur des choses.
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N° 227, agosto 2016 (Strategie)
Pensare allo stesso tempo l’interno e l’esterno di. Concentrarsi e dedurre da ciò che c’è intorno. Connettersi. Prepararsi lentamente e mettere in atto con rapidità. Rendere implicite le trasmissioni. Usare come motivi degli elementi non appropriati. Moltiplicare relazioni e scambi a velocità diverse. Scollegare gli oggetti dal desiderio. Non insistere su un argomento più che su un altro. Cercare di simulare delle formule. Rendere visibili le differenze di costruzione rendendo più brutali le deformazioni, rafforzando gli sconvolgimenti, duplicandoli, semplificandoli e accentuandone le imperfezioni. Rovesciare le proporzioni pertinenti. Resistere apertamente al cambiamento oppure lasciare che si operi da solo. Non scegliere. Passare alla modalità vibrazione. Usare dei filtri. Rendere inalterabile la struttura – la ripetizione è un’altra forma di cambiamento. Passare attraverso una parte sola. Ricostituirne le tappe – percorsi e incroci da invertire. Attraversare tutto come un segnale — andando verso il non significativo —, senza ripetizioni, senza variazioni, senza sviluppi, senza contrasti — non facendo niente il più a lungo possibile —, attenuando le differenze fino a raggiungere uno stato uniforme. Non puntare mai alla totalità. Incorporare le accelerazioni, le vibrazioni all’interno di uno spazio amplificato — con molta delicatezza —, le modulazioni, ascoltare il proprio corpo, i silenzi — non infrangere le sfumature —, creare respiri più profondi. Considerare forme diverse sotto la stessa luce e forme identiche sotto una luce mutevole. Osservare gli elementi naturali. Tenere d’occhio i diversi ritmi, le ombre, i riflessi — bianco su bianco —, le tracce, la chiarezza — luminosa, netta, chiara, aerea —, penetrando in profondità.
(Traduzione di Michele Zaffarano)
N° 227, août 2016 (Stratégies)
Intuition : penser en même temps l’intérieur et l’extérieur de. Se concentrer et déduire de ce qui entoure. Se connecter. Se préparer lentement et exécuter rapidement. Rendre implicites les transmissions. Utiliser comme motifs des éléments inappropriés. Multiplier relations et échanges à des vitesses différentes. Déconnecter les objets du désir. Ne pas insister sur un thème plus que sur un autre. Essayer de feindre des formules. Rendre visibles les différences de tournures en rendant plus brutales les déformations, en renforçant les perturbations, en les dupliquant, les simplifiant et en accentuant les défauts. Renverser les proportions en rapport. Résister ouvertement au changement ou le laisser opérer de lui-même. Ne pas choisir. Passer en mode vibratoire. Utiliser des filtres. Rendre la texture immuable – la répétition est une autre forme de changement. Traverser juste une partie. En reconstituer les étapes – voies et croisement à inverser. Traverser tout comme un signal – allant vers le non significatif –, sans répétitions, sans variations, sans développements, sans contrastes – en ne faisant rien aussi longtemps que possible –, en estompant les différences au point de parvenir à un état uniforme. Ne jamais tendre vers la totalité. Incorporer les accélérations, les vibrations dans un espace amplifié – très doucement –, les modulations, écouter son corps, les silences – ne pas briser les nuances –, créer des respirations plus profondes. Regarder des formes différentes sous la même lumière et des formes identiques sous une lumière changeante. Observer les éléments naturels. Guetter les différents rythmes, les ombres, la réflexion – blanc sur blanc –, les traces, la clarté – lumineuse, nette, claire, aérienne –, pénétrant jusqu’au lointain.
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